Présentation de la commune de Sainte-Croix

Découvrir le territoire

Au cœur d’un paysage de pâturages, de bocages et de culture, la commune de Ste-Croix, située entre Villefranche-de-Rouergue et Cajarc, est composée de trois villages : Ste-Croix, classée Petite Cité de Caractère, Cénac et Marin.

Ste-Croix est un ancien bourg fortifié circulaire, riche en vestiges. L’église fortifiée reste un remarquable édifice religieux, dont le donjon a été aménagé en réduit défensif au XV siècle pour servir de refuge aux habitants et garantir la prospérité des domaines alentour, situés entre les Causses du Quercy et les verdoyants plateaux du Ségala.
L’église est classée au titre des Monuments historiques en 1931.
Les vitraux ont été réalisés par Richard Burgsthal en 1934, vitrailliste de renom.
Le village était autrefois entouré de murailles et de fossés sur tout le tour. Deux portes fortifiées, l’une au sud-est, l’autre au nord-ouest ont été conservées jusqu’au XVIIème siècle.

Cénac est un ancien bourg clos. A proximité, un château édifié dans la première moitié du XVI° siècle. L’église Ste Marie Madeleine du XV° et XVI° siècle et son clocher s’élèvent au centre du village. Une partie du chœur est de style Roman. Le village conserve une porte des anciennes fortifications médiévales.
Les treize milles lieux habités du département de l’Aveyron dont le nom se termine en « ac » peuvent être considérés comme les héritiers d’un domaine gallo-romain.

Marin faisait partie aux premières années du XIII° siècle et très probablement depuis un temps beaucoup plus reculé des possessions de la puissante famille de Morlhon.
Les Morlhon, compromis lors de la croisade des Albigeois ont cédé la seigneurie de Marin à l’évêque de Rodez en 1224.
Autre seigneurie ancienne, celle des Molières où une famille de ce nom est présente du XIII° au XIV° siècle où il reste les vestiges d’un manoir.
L’église St Pierre et St Paul est érigée au centre du village sur une placette. Elle est unie au chapitre de Villefranche en 1683. A la clé de voute du chœur le T (Tau) gravé perpétue le souvenir des hospitaliers.